« La médiation familiale est un processus de construction ou de reconstruction du lien familial axé sur l’autonomie et la responsabilité des personnes concernées par des situations de rupture ou de séparation dans lequel un tiers impartial, indépendant, qualifié et sans pouvoir de décision – le médiateur familial – favorise, à travers l’organisation d’entretiens confidentiels, leur communication, la gestion de leur conflit dans le domaine familial entendu dans sa diversité et dans son évolution ». (Définition du Conseil national de la Médiation Familiale).
L’UDAF du Rhône est agréée par la CAF et le Ministère de la Justice pour exercer des médiations familiales. Elle a signé une convention pluri-partenariale pour son financement.
Actuellement l’UDAF propose douze lieux d’exercice de la médiation familiale :
• A Lyon, 12 bis rue Jean-Marie Chavant à Lyon 7ème (métro Saxe-Gambetta)
• A Limas, Parc du Martelet, 89 rue Dépagneux
• A Givors, Mairie de Givors, place Camille Vallin
• A Saint-Genis Laval, 12 place des Collonges
• A Saint Priest, Centre social la Carnière, 4 Montée de la Carnière
• A Vaulx-en-Velin, 2 avenue Georges Dimitrov
• A Tassin-La-Demi-Lune, Centre communal d’action social, 35 avenue Lauterbourg
• A Beaujeu, Mairie de Beaujeu, place de l’hôtel de Ville
• A Cours-La-Ville, Centre social, Rue de la Loire
• A Corbas, Centre communal d’action social, 18C rue des Marronniers
• A Caluire, Maison de la parentalité, 19 montée des Forts
• A Belleville, Espace des services à la population, Place du 14 Juillet
Pour contacter notre service un seul accueil téléphonique pour tous ces lieux : 04.72.76.12.25 ou 06.24.18.65.17.
Elle peut être accessible à l’ensemble des membres de la famille (parents, grands-parents, collatéraux) concernés par une rupture de communication qui prend son origine dans la séparation ou le conflit. Elle peut aussi concerner des enfants majeurs en difficulté relationnelle avec leurs parents et des fratries à la recherche de solutions pour faire face à la baisse d’autonomie de leurs parents.
• Elle repose toujours sur une démarche volontaire ou acceptée des familles.
•.Soit la médiation est demandée directement par le couple ou par un des membres de la famille.
• Soit la médiation est ordonnée par le Juge aux affaires familiales, voire par d’autres magistrats : il s’agit alors d’une incitation à y recourir qui ne constitue pas une obligation dans la mesure où une adhésion reste nécessaire.
• Parfois le Juge peut enjoindre les « parties » à recevoir une information sur la médiation familiale. L’entretien d’information est alors rendu obligatoire.
Aucun processus ne peut s’engager sans que le médiateur familial ne se soit assuré au préalable qu’il s’agit bien d’une démarche volontaire des participants ou acceptée par eux. Le consentement à s’engager dans la démarche est souvent repris dans un document co-signé par les personnes et par le médiateur familial.
Le cadre légal et déontologique de la médiation familiale implique que le médiateur familial respecte les règles de confidentialité et d’impartialité. Il ne peut être cité comme témoin. Il ne transmet aucun document relatif au contenu des entretiens et n’a pas à faire état de ses constatations ni des déclarations recueillies dans le cadre de la médiation familiale.
Lorsque la médiation familiale est ordonnée par un magistrat, le médiateur familial l’informe que des accords ont pu être réalisés ou non mais il ne remet la transcription de ces accords qu’aux personnes elles-mêmes.
Il s’agit à travers la conduite d’entretiens et la régulation des temps d’échanges, de tenter de restaurer un dialogue et d’accompagner les familles dans leur recherche de solutions concrètes.
Le processus est marqué par différentes étapes pouvant se dérouler sur un maximum de sept séances espacées chacune d’environ une quinzaine de jours :
• Etape d’information le plus souvent en présence des deux parents ou personnes demandeuses de la médiation.
• Etape d’approfondissement des besoins et des attentes de chacun au cours de séances individuelles.
• Entretiens communs : étape d’engagement en médiation, puis de discussion sur les différentes options envisageables.
• Rédaction d’un accord lorsque cela est possible.
Le service de médiation familiale de l’U.D.A.F. du Rhône adhère à la charte de la FENAMEF qui regroupe les services de médiation familiale. Les médiateurs familiaux qui exercent à l’U.D.A.F. du Rhône ont reçu une formation universitaire spécifique sanctionnée par un Diplôme d’Etat. Ils se réfèrent, dans l’exercice de leur fonction, aux principes déontologiques du Conseil National Consultatif de la Médiation Familiale. Ils respectent les dispositions légales en vigueur et les droits fondamentaux des personnes constituant la famille, et se soumettent à des séances d’analyse de la pratique qui garantissent leur devoir d’impartialité.
Des financements publics complètent la participation des familles dans le cadre d’une prestation de service (CAF, MSA) et d’un pluri-financement (Municipalités, Chancellerie).
Cette participation est individualisée et fixée suivant un barème national qui tient compte des ressources de chacun.
Barème national à compter du 1er janvier 2010
Les montants résultant du calcul de la participation familiale sont arrondis à l’euro le plus proche
Frais de dossier 15 € par personne à régler lors de la première séance payante
Les ressources sont recueillies dans une déclaration sur l’honneur. En cas de médiation ordonnée, si l’un des deux parents bénéficie de l’aide juridictionnelle partielle ou complète, sa participation sera alors couverte partiellement ou en totalité grâce à celle-ci.